Pratique sexuelle très répandue, le cunnilingus est désormais le point fort de certains couples. Pour atteindre l’orgasme et jouir pleinement, ils s’adonnent à cette pratique durant les ébats sexuels. Parti pour vivre d’intenses moments de plaisir sexuel, la mort peut vous attendre en fin de rapport sexuel. Zoom sur la définition, les types de cunnilingus, et ses risques mortels.
Définition et pratique du cunnilingus
Du latin cunnilinctus, on distingue deux mots : cunnus et linctus. De sa signification française, le premier signifie con, tandis que le second signifie lécher. Étymologiquement, cunnilingus veut dire lécher le con. Pris dans le contexte des rapports sexuels, il signifie baiser vulvaire ou baiser clitoridien. C’est en effet une pratique qui consiste à embrasser et passer la langue sur la vulve de la femme. Cependant, cette pratique intervient à deux niveaux des ébats sexuels : dans les préliminaires ou au cœur même de l’acte sexuel.
Les types de cunnilingus
Selon un sondage réalisé en 2019, 90% des femmes ont une fois déjà pratiqué le cunnilingus durant les rapports sexuels. Toutefois, 42% confirment l’avoir fait régulièrement, d’où la popularité de cette pratique sexuelle. Deux principaux types de cunnilingus existent : le cunnilingus soufflant, et le simple cunnilingus. Ce dernier consiste à lécher l’appareil génital de la femme, surtout sa vulve. Elle comporte des risques de maladie, moins graves que le cunnilingus soufflant. Encore appelé cunni soufflant, le cunnilingus soufflant consiste à envoyer l’air dans le vagin de la femme. Dans l’objectif de stimuler les envies sexuelles et atteindre l’orgasme, l’homme pratique ce type d’acte sexuel. Après avoir soufflé dans le vagin de la femme, ce dernier ferme l’orifice pour empêcher que l’air ne s’échappe.
Les risques du cunnilingus
Le cunnilingus soufflant
Le pneumopéritoine et l’embolie gazeuse sont les principaux risques mortels du cunni soufflant. La femme qui a reçu ce type de cunnilingus risque d’avoir des convulsions, maux de ventre terribles, se retrouver dans le coma, ou simplement trépasser. Lorsqu’une importante quantité d’air est envoyée dans le vagin, elle transite d’abord vers l’utérus, ensuite dans les trompes et termine dans la cavité abdominale. Et l’absence d’un diagnostic et traitement immédiat, conduit au coma et à la mort.
Quant à l’embolie gazeuse, elle est effective lorsque la femme concernée est enceinte. Puisque les vaisseaux sanguins de cette dernière sont dilatés, les risques d’obstruction sanguins sont très élevés. L’embolie gazeuse survient lorsque le flux sanguin est interrompu par les bulles d’air issues du cunni. De cette manière, le sang ne transite plus du cerveau vers le cœur. Il s’en suit un arrêt cardiaque et la mort dans le pire des cas.
Le cunnilingus simple
Les risques de ce type de cunnilingus sont moins mortels que ceux du cunni soufflant. Pendant cette pratique, il y a risque de transmission de la chlamydia et le gonocoque à travers les leucorrhées. Aussi, si l’homme ou la femme qui prodigue le cunni est porteur d’herpès, la femme qui le reçoit peut également contracter ce virus. Il se transmet par la salive et se manifeste par des poussées d’herpès. Les hépatites B et C, le virus du VIH, le papillomavirus, et la syphilis sont autant de maladie et d’infection transmissible lors du cunnilingus.